Restituer des locaux ayant subi des travaux de retrait de plomb ne peut se faire sans un contrôle visuel préalable mais aussi sans une analyse des poussières présentes au sol, afin de vérifier que la teneur en plomb éventuellement présente ne dépasse pas la concentration surfacique tolérée, soit 1 000 µg/m².
Ainsi, avant toute restitution, cette opération est réalisée par l’application, dans les zones traitées, de lingettes spécifiquement conçues pour prélever les poussières du sol dont celles de plomb.
Une fois le prélèvement effectué, elles sont envoyées pour analyse à un laboratoire agréé, au sein de flacons hermétiques et dûment identifiés.
L’arrêté du 25 avril 2006, en application de l’article L1334-2 du Code de la santé publique, décrit précisément ce procédé et indique que cet échantillonnage doit être réalisé quarante-huit heures au moins après le nettoyage des locaux.
Par conséquent, tant que les lingettes plomb ne font pas apparaître une concentration de plomb exempte de tout danger, le donneur d’ordre doit programmer un nouveau traitement jusqu’à ce que la restitution des locaux puisse se faire en toute sécurité.