L’opération de curage nécessaire entre autres avant le démantèlement d’un bâtiment dont certaines parties non constructives sont amiantées, requiert de multiples précautions pour s’assurer que les travailleurs qui interviennent sont dûment protégés pendant toute la durée de l’action corrective menée.
Quelles que soient les méthodes utilisées pour opérer le curage en bonne et due forme, toutes relèvent de la démolition et impactent forcément des matériaux, tels que par exemple du béton contaminé, qui peuvent libérer des fibres d’amiante dans l’air ambiant à des concentrations plus ou moins fortes.
D’après le Code du travail, lors de telles interventions sur des surfaces amiantées, dans le cadre notamment d’un curage, c’est-à-dire un nettoyage d’éléments contaminés d’un bâtiment, il est indispensable de respecter la VLEP, soit la valeur limite d’exposition professionnelle, valeur à ne pas dépasser et qui est depuis 2015, l’équivalent de 10 fibres d’amiante par litre d’air sur 8 heures de travail.
Le diagnostic amiante pendant toute la durée du curage permet entre autres de vérifier si la zone concernée respecte toujours cet impératif.